Sur la photo, dans l’ordre habituel, on reconnaîtra Élizabeth Boucher, directrice du CAB Iberville et région, ainsi que Josée Lesage, une ancienne participante du COFFRE. (Photo Courtoisie)
Déjà décembre, quelle année mouvementée nous avons vécue ! Vivement que l’on tourne cette page de calendrier. Malheureusement, il y a aussi des choses qui n’ont pas changé durant cette année, comme la difficulté pour certaines personnes de pouvoir bien se nourrir durant la période des Fêtes.
Depuis quelques années, le COFFRE (Centre d’Orientation et de Formation pour Femmes en Recherche d’Emploi) s’implique auprès du Centre d’action bénévole d’Iberville et de la région (CAB) pour l’assemblage et la distribution des paniers qui seront remis dans la communauté.
Mylène Hébert et Élizabeth Boucher du CAB nous parlent ainsi de cette collaboration : « Nous offrons chaque année entre 250 et 300 paniers, ce qui représente un immense travail. Grâce aux dons recueillis lors de la guignolée, nous sommes en mesure d’offrir un temps des Fêtes plus joyeux aux personnes démunies. Nous sommes supportés par une équipe de précieux bénévoles ainsi que deux ou trois organismes et deux écoles. Nous voulons que les personnes qui viennent nous aider vivent une journée festive, qu’elles aient du plaisir et surtout un sentiment de fierté à la fin de la journée. »
Gabrielle Pageau, conseillère en emploi, nous explique l’importance de cette activité auprès des participantes du COFFRE.
« Pour certaines femmes, cette journée représente leur première expérience significative de bénévolat et même parfois de travail hors de la maison. Cette activité amène plusieurs belles facettes à la démarche. Tout d’abord, elle solidifie de façon marquée les liens au sein du groupe. De plus, elle apporte un sentiment de confiance et d’estime de soi ainsi qu’une grande fierté. Finalement, les participantes peuvent ajouter cette expérience à leur CV. C’est donc une activité gagnante sur toute la ligne. »
Pour Josée Lesage, qui a participé à l’assemblage des paniers en 2019, cette journée fut révélatrice.
Voici ce qu’elle m’a raconté : « Je garde d’excellents souvenirs de cette expérience de bénévolat. On ressentait une remarquable énergie dans notre groupe et avec les bénévoles sur place. Il y a énormément d’organisation derrière chacun des paniers qui est remis, je n’en avais pas conscience avant d’avoir participé. Je referais cette journée-là n’importe quand ! Je me souviens que j’étais super fatiguée à la fin de la journée, mais c’était une belle fatigue. Je sentais que je n’avais pas travaillé pour rien, que j’avais été utile à ma communauté. »
Lorsque je lui ai demandé pourquoi le bénévolat est mis au programme dans la démarche du COFFRE, elle m’a répondu ceci : « Nous avions sur la grille horaire deux activités soit le bénévolat et un atelier sur la fabrication d’une pièce en céramique. Au début, je me demandais à quoi cela allait me servir de participer à ces deux activités. Le bénévolat a été très révélateur, car j’ai appris, même à 50 ans, que j’avais besoin d’aider les autres, qu’un travail entre quatre murs sans contact humain, ce n’était pas pour moi.
« Par la suite, enchaîne-t-elle, cet apprentissage a guidé mes choix. J’ai découvert que ce sentiment d’être utile devait faire partie de ma vie au quotidien. J’ai également compris, avec l’activité céramique, que je n’avais pas tellement de talents artistiques. »
En ce temps de pandémie, n’hésitez pas à apporter de la chaleur à votre
communauté en contribuant pour rendre cette période plus agréable. Car, comme
vous avez pu le constater à la lecture de cette chronique, aider son prochain
peut devenir une activité vraiment valorisante, peu importe notre façon d’y
participer.
© 2020 Quartier de l'emploi | COFFRE Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Hubert. Tous droits réservés.
Réalisé par : Fabrik Art et L'Agence Webexia.