Le mois de juillet marque la fin des classes, le début de l’été, une période où les élèves peuvent enfin mettre sur pause les devoirs et leçons. Certains apprentissages seront vite oubliés, mais tout au cours de l’année, le corps professoral aura misé sur des activités pour développer le savoir, le savoir-être et le savoir-faire.
Nelson Mandela a dit un jour : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». C’est dans cette optique que COFFRE, par le biais de son programme L’éch’Elle, s’est donné le mandat de sensibiliser les élèves, dès le primaire, à la diversification des choix professionnels.
Concrètement, ça veut dire quoi ?
Lorsqu’une personne adulte désire faire une transition ou une réorientation de carrière, la démarche au COFFRE inclura une exploration professionnelle pour vérifier si le domaine convoité est conforme aux attentes. L’atelier « Explorer autrement » a donc été construit pour permettre aux élèves du troisième cycle du primaire d’essayer, eux aussi, de façon concrète, des vraies tâches en lien avec cinq domaines d’emploi.
Dans un contexte de jeu, ils peuvent manipuler des outils de plomberie, construire un robot, dessiner des affiches de films, gérer la médication selon un plan de soins et organiser un parc d’attractions. Ces activités ont pour but de défaire les stéréotypes de genres face aux emplois et de permettre aux adultes en devenir de découvrir différentes avenues professionnelles.
Pour Caroline, enseignante en 4e année, l’atelier présenté à ses élèves fut riche en expériences. « Avant l’atelier, nous avons fait un mini-débat en classe sur la diversité au sens large, ça nous a permis de mettre la table sur toutes les formes de diversité dans notre société, incluant en emploi. Lors de l’atelier « Explorer autrement », les élèves ont découvert d’autres facettes de leur personnalité, ont pu se projeter dans un emploi futur et surtout réaliser que, de nos jours, tout le monde peut faire n’importe quel métier.
« Ce genre d’atelier, très tangible, aide les élèves à mettre en pratique leurs apprentissages et leur permet de prendre conscience de certaines de leurs forces », d’enchaîner cette dernière.
« C’était vraiment le fun de pouvoir toucher les objets, ça rend les métiers vraiment plus concrets », de renchérir Ezékiel, un élève.
Joannie Giroux, conseillère aux entreprises, ainsi qu’Audrey Roy, conseillère en emploi au COFFRE, mentionnent qu’avoir l’opportunité d’animer des ateliers auprès des futures générations est très valorisant.
« Voir les jeunes s’investir dans les cinq projets proposés, c’est toujours gratifiant, car même s’ils ne s’en aperçoivent pas, ils sont en apprentissage durant l’atelier. Ils pratiquent de façon très concrète les notions abordées en classe, tout au cours de l’année. Certains garçons qui avaient des préjugés face à la préparation des piluliers, par exemple, s’y plaisent pour le côté logique. Les jeunes filles, parfois réticentes à faire de la plomberie, découvrent des aptitudes qu’elles ne soupçonnaient pas. L’atelier donne naissance à des discussions, il sort les élèves de la routine scolaire et les sensibilise à la diversité professionnelle », note Joannie.
La mission de sensibilisation et d’éducation populaire du Quartier de l’emploi, incluant le COFFRE, le Droit à l’emploi et L’ANCRE, se décline dans plusieurs autres ateliers disponibles pour les organismes apparentés, les entreprises de la région ainsi que les institutions scolaires. Un catalogue est d’ailleurs nouvellement en ligne sur le site quartierdelemploi.ca, sous la rubrique « Ateliers ».
Petits pas par petits pas, souhaitons que ces ateliers deviendront des agents de changement.
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